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Quel fantastique et horrible Tampographe. Il est passé maître dans ce métier après être devenue dessinateur illustrateur pour des grands journaux. Il est tombé dedans et maintenant il en est devenue accro. Le sérieux est son passé, son avenir est déprimant mais s’est ça qui est drôle dans son travail. Car fabriquer des tampons, c’est un métier, et cela demande beaucoup de manœuvres (voir vidéo).
Cette artiste s’est Vincent Sardon un basque dessinateur français. Il crée des tampons. Ses tampons sont des jeux graphiques qui renouvellent de fond en comble le genre agonisant et ringard de la gravure, ses poussées de haine sont le prétexte à des textes autobiographiques hilarants qui traitent de la vie d’artiste en milieu hostile.
Il n’y a qu’a voir l’en tête de son site: « LE TAMPOGRAPHE NE FABRIQUE JAMAIS DE TAMPONS SUR COMMANDE. IL N’AIME PAS LES ARTISTES, IL S’INTÉRESSE PAS À LEUR TRAVAIL, IL N’A AUCUNE CURIOSITÉ POUR LES MERDES QU’ILS PRODUISENT GÉNÉRALEMENT, S’IL POUVAIT IL LES EMPLOIERAIT VOLONTIERS À GOUDRONNER LES ROUTES, CURER LES FOSSÉS, VIDER LES POUBELLES OU CREUSER LE CANAL SEINE-VOLGA ».
Dans Sardon’s City, attention s’est du lourd, vous y trouverez des tampons caustiques et à l’esthétique graphique à l’humour noir, décalé, corrosif et pourquoi pas trash. Vous pouvez acquérir ces tampons à partir de son blog ou sur sa boutique en ligne letampographe.bigcartel.com.
« Le Tampographe Sardon en train de fabriquer des tampons ». Film de neuf minutes réalisé en 2011 par Patrick Arnold pour le Centre Pompidou.